Étude : Les microbes de la mer Noire agissent comme une barrière naturelle limitant les émissions de "gaz hilarant"
November 6, 2025146 VuesTemps de lecture: 2 minutes

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Des scientifiques de l'Institut de microbiologie marine de la Société "Max Planck" allemande ont révélé un mécanisme biologique joué par les microorganismes de la mer Noire dans la réduction des émissions de protoxyde d'azote (N₂O), l'un des gaz à effet de serre les plus puissants et ayant un impact direct sur la couche d'ozone.
Importance du gaz et son impact
Le protoxyde d'azote est le troisième gaz à effet de serre le plus répandu et persistant dans l'atmosphère, où il peut y rester pendant environ 120 ans. Étant donné que les océans représentent une source naturelle majeure de ce gaz, les chercheurs estiment qu'il est scientifiquement nécessaire de comprendre le processus de sa production et les transformations qu'il subit dans les océans pour évaluer l'impact du changement climatique à long terme.
Résultats de l'expédition scientifique
Une équipe de chercheurs a conclu, à l'issue d'une mission scientifique à bord du navire "Poséidon" dans la partie occidentale de la mer Noire, que la zone suboxygénée – la couche d'eau intermédiaire entre la surface riche en oxygène et les profondeurs presque exemptes – connaît un cycle équilibré de production et de consommation de N₂O.
Selon l'étude, certains microbes produisent le gaz, tandis que d'autres le convertissent en gaz nitrogène, agissant comme une barrière biologique empêchant de grandes quantités de N₂O d'atteindre l'atmosphère.
Impacts futurs potentiels
Cependant, les scientifiques avertissent que le réchauffement de la planète et la baisse des niveaux d'oxygène dans les océans pourraient étendre les zones à faible oxygène, ce qui signifie une probabilité accrue de libération de plus grandes quantités de protoxyde d'azote à l'avenir, et donc une augmentation de la pression environnementale liée au changement climatique mondial.
