La charia et le discours... Officiellement sans sanctions internationales

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé hier, jeudi, un projet de résolution américain visant à lever les sanctions imposées au président syrien Ahmad al-Chara et au ministre de l'Intérieur Anas Khattab. La résolution a été adoptée avec l'approbation de 14 membres, tandis que la Chine a choisi de s'abstenir de voter sans opposition.
Damas a rapidement salué la décision, qualifiant cette étape de reflet du changement d'humeur international envers la Syrie.
La position de Damas
L'ambassadeur de la Syrie auprès des Nations Unies, Ibrahim Al-Labi, a déclaré dans une interview télévisée que la décision était le résultat d'un "dialogue positif" au cours des derniers mois, et que la communauté internationale s'était davantage engagée dans les "développements réels sur le terrain".
Le ministre des Affaires étrangères, As'ad al-Chaibani, a écrit sur la plateforme X que son pays "apprécie les États-Unis et les pays amis pour leur soutien à la Syrie et à son peuple", considérant que la diplomatie syrienne avait réussi à éliminer une partie des obstacles qui avaient entravé le mouvement politique et économique ces dernières années.
Le message américain
L'ambassadeur américain auprès des Nations Unies, Mike Waltz, a décrit le vote comme un "signal politique fort" que la Syrie emprunte une nouvelle voie, et a confirmé que Chara s'efforce de respecter les engagements de son pays dans la lutte contre le terrorisme.
Le président américain Donald Trump doit recevoir son homologue syrien à la Maison Blanche lundi prochain.
Les déclarations de Trump
Trump a déclaré que le président syrien est un "homme fort" et que leur relation est bonne, ajoutant que la levée des sanctions "offre à Damas une nouvelle opportunité", considérant que la performance du gouvernement syrien est "bonne jusqu'à présent".
