Un mot de passe basique au Louvre.. Un rapport révèle d'énormes failles de cybersécurité

Un rapport du journal "Libération" français a révélé que les systèmes de caméras de surveillance au musée du Louvre étaient protégés par des mots de passe très basiques, le plus notable étant le mot de passe "LOUVRE" pour accéder au système de surveillance, tandis que le mot de passe d'un autre système était "THALES", du nom de la société qui a développé le programme lui-même, ce qui a suscité une vague de critiques et de moqueries dans le milieu de la cybersécurité.
Questions sur le lien entre le piratage et le vol
Le rapport intervient après un incident de vol survenu le 18 octobre, qui a entraîné le vol de bijoux royaux estimés à 102 millions de dollars. Il n'a pas encore été confirmé si ces failles ont facilité l'opération, mais la nouvelle a soulevé des questions sérieuses sur le niveau de cybersécurité dans l'un des musées les plus importants au monde.
Avertissements continus depuis des années
Selon des documents confidentiels, l'Agence nationale française de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) avait averti depuis 2014 de la vulnérabilité des systèmes sensibles du musée, affirmant que leur protection était "basique", et malgré des révisions répétées jusqu'en 2025, les problèmes persistent, et le musée fonctionne toujours avec des versions anciennes des systèmes d'exploitation.
Les auteurs du vol ne sont pas des "élites du crime"
Les enquêtes ont indiqué que les auteurs du vol n'étaient pas des professionnels de haut niveau comme on le pensait au départ, car ils ont utilisé une grue mécanique volée pour accéder à la "Salle Apollo", et ont quitté les lieux en seulement 4 minutes, mais ont laissé les outils derrière eux, échouant à brûler la grue, selon les déclarations de la procureure de Paris, Laure Beccuau, qui les a décrits comme "plus proches de petits criminels" plutôt que de gangs organisés.
