Des frappes aériennes sur le port de Zuwara suscitent un large débat en Libye sur la cible des civils

Alors que le ministère a déclaré que l'opération s'inscrit dans ses efforts pour lutter contre les réseaux de trafic, une unité de soutien à la sécurité côtière a publié un communiqué accusant le gouvernement de "cibler des civils", affirmant que les frappes avaient touché des bateaux de pêche civils et deux embarcations de la garde côtière, entraînant des blessures graves parmi les civils.
Le communiqué a qualifié les frappes de "politiques absurdes menaçant la stabilité de la patrie", tenant le gouvernement pour entièrement responsable, et affirmant son refus de ce qu'il considérait comme "une falsification des faits et un commerce avec le sang des Libyens".
Ces développements interviennent dans le cadre d'une opération militaire lancée par le gouvernement depuis des mois, visant à démanteler les réseaux de trafic d'êtres humains et de drogues dans les villes de la côte ouest, mais la persistance de l'activité de trafic jusqu'à aujourd'hui soulève des questions sur l'efficacité de ces opérations et leurs véritables objectifs.
La région de la côte ouest, y compris Zuwara, est l'un des points les plus actifs dans le trafic de migrants et de carburant subventionné vers l'Europe, ce qui en fait un foyer permanent de tensions sécuritaires et politiques en Libye.
