Accord pour la libération de deux otages émiratis au Mali contre une rançon de 50 millions de dollars
October 31, 20251788 VuesTemps de lecture: 2 minutes

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Quatre sources ont déclaré à l'agence "Reuters" qu'un accord avait été conclu pour libérer des citoyens émiratis enlevés par des hommes armés liés à Al-Qaïda au Mali, en échange d'une rançon massive d'environ 50 millions de dollars.
Selon deux sources parmi les quatre, il est prévu que les otages soient transportés par avion vers les Émirats après l'achèvement de leur libération, tandis qu'une troisième source a mentionné qu'un otage iranien avait été libéré dans le cadre de l'accord.
Trois des sources ont indiqué que le montant total de la rançon demandé au côté émirati était d'environ 50 millions de dollars, soulignant que l'accord devrait fournir un flux financier important au groupe "Jama'a Nusrat al-Islam wal-Muslimin", qui est la branche locale d'Al-Qaïda dans la région du Sahel.
Ce développement survient à un moment où le gouvernement militaire malien fait face à des pressions croissantes, notamment une pénurie de carburant, la fermeture d'écoles et des citoyens faisant la queue pendant de longues périodes devant les stations-service dans la capitale Bamako.
Aucun commentaire officiel n'a encore été émis par les autorités émiraties ou maliennes concernant l'opération ou les détails de l'accord.
Le Mali, dirigé par des officiers de l'armée depuis près d'une décennie, est en proie à un conflit armé avec des groupes extrémistes liés à Al-Qaïda et à l'État islamique, tandis que le rythme des attaques augmente dans les zones rurales et sur les routes vitales.
Selon le groupe "Armed Conflict Location & Event Data Project" (ACLED) américain, le groupe "Jama'a Nusrat al-Islam wal-Muslimin" mène des enlèvements à grande échelle visant des étrangers pour financer ses activités en Afrique de l'Ouest, avec entre deux et quatre cas d'enlèvement enregistrés chaque année dans la région du centre du Sahel.
Dans ce contexte, une source diplomatique a révélé que des hommes armés affiliés à l'État islamique avaient libéré en août dernier quatre chauffeurs de camions marocains disparus en janvier alors qu'ils traversaient du Burkina Faso vers le Niger.
