U.S. Designates Four European Anti-Fascist Groups as Foreign Terrorist Organizations

Les États-Unis ont officiellement désigné quatre mouvements anti-fascistes européens comme "organisations terroristes étrangères", dans le cadre d'une initiative plus large du président Donald Trump visant à s'attaquer aux groupes liés au mouvement "Antifa".
Dans un communiqué publié jeudi, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a annoncé que cette classification inclut l'organisation "Antifa Ost" basée en Allemagne, ainsi que trois autres groupes en Italie et en Grèce. Cette décision prendra effet le 20 novembre. Rubio a précisé que cette mesure vise à renforcer l'engagement du président Trump dans la lutte contre la violence politique associée à Antifa.
Le communiqué a souligné qu'entre 2018 et 2023, "Antifa Ost" aurait mené plusieurs attaques contre des individus perçus comme fascistes et serait impliquée dans des opérations en Hongrie en 2023.
Les autres groupes concernés par cette décision sont :
- L'Union anarchiste informelle / le Front révolutionnaire international (Italie)
- La Justice prolétarienne armée (Italie)
- La Défense auto de la classe révolutionnaire (Grèce)
La classification en tant qu'"organisation terroriste étrangère" interdit aux membres de ces groupes d'entrer aux États-Unis, gèle leurs actifs financiers sur le sol américain et interdit toute aide matérielle à leur égard.
Le terme "Antifa" désigne un ensemble de groupes d'extrême gauche qui se positionnent contre le fascisme. En septembre dernier, le président Trump avait signé un décret classant le mouvement comme "organisation terroriste domestique". Bien qu'il ne s'agisse pas d'une organisation unifiée, des critiques de droite et d'extrême droite l'accusent d'être impliquée dans des actes de violence lors de manifestations.
Washington affirme que les groupes "Antifa" adoptent des idéologies anarchistes ou marxistes révolutionnaires, y compris l'antiaméricanisme, et les utilisent pour justifier des actes de violence tant aux États-Unis qu'à l'étranger.
Le mouvement a gagné en visibilité aux États-Unis depuis 2016, après l'élection de Trump, et la ville de Portland est devenue un point focal des tensions entre les manifestants opposés à Trump et les forces fédérales, accusées de cibler des militants associés à "Antifa".
